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Le dispositif sur lequel travaillent la Cnil et le PEReN consiste à faire appel à un « tiers de confiance ». « Quand vous voulez aller sur un site qui requiert une limite d’âge, celui-ci vous envoie un numéro à usage unique. L’utilisateur renvoie ensuite ce numéro à un prestataire identifié, comme par exemple sa banque ou son opérateur télécoms, qui ont l’avantage d’être certifiés par l’ANSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information). Le prestataire identifié confirme l’âge de l’utilisateur mais sans savoir sur quel site il veut aller. C’est le double anonymat », résume Olivier Blazy qui précise que ce système peut fonctionner sur le navigateur ou par une appli. « L’objectif, c’est de ne pas exclure les gens qui n’ont pas de smartphone ».
Toutefois, ce dispositif ne pourrait rien contre l’utilisation d’un VPN qui permet de dissimuler sa connexion depuis un pays étranger et pose des questions sur sa conformité avec « le règlement général sur la protection des données (RGPD).
Thomas Rohmer, directeur fondateur de l’Open (l’Observatoire de la Parentalité et de l’Éducation Numérique) accueille les annonces du gouvernement avec prudence. « On ne peut que soutenir cette initiative, mais il faut être lucide. Un tel dispositif ne pourrait être déployé qu’au niveau européen. Je ne vois pas comment on pourrait faire sans ».
Source : shorturl.at/afv23
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